La French Tech est un rassemblement d’acteurs français et étrangers réunis autour d’un unique objectif : aider et accélérer le développement des start-ups françaises.
Créée en 2013, La French Tech permet aux entreprises travaillant dans les nouvelles technologies d’amorcer un marché très concurrentiel pour rayonner à l’international. La French Tech est conçue comme une marque ouverte, un projet commun porté à la fois par les entreprises et par l’Etat qui est là pour les soutenir. La valeur de La French Tech est construite collectivement autour de l’ensemble de ses membres.
Des symboles qui rassemblent
La French Tech, c’est tout d’abord un nom, très évocateur, et avec une police de caractère reconnaissable. C’est également un symbole, celui du coq, en origami rouge, évocateur de l’emblème de la France et de sa puissance. Et enfin, c’est un traitement créatif : origami, code couleur rouge pour la force et l’action, visuel dynamique et efficace.
L’importance du rayonnement
L’initiative de La French Tech est transversale. Son but est de renforcer la lisibilité et la cohérence des actions publiques en faveur des startups. Il n’y a pas de création de nouvelle organisation ni de nouvel outil public, mais La French Tech est organisée par une équipe, la Mission French Tech, qui travaille étroitement avec les Directions des Ministères de l’économie et des finances, des Affaires Etrangères et avec le Commissariat Général à l’Investissement. Toute l’actu de La French Tech se trouve sur son compte Twitter.
La marque est également affiliée à une démarche qui labélise des écosystèmes régionaux, appelés « Métropoles French Tech ». Ces labellisations regroupent 9 villes de France qui répondent à des critères très précis.
On retrouve : Lille (Lille is French Tech), Rennes (La French Tech Rennes), Nantes (Nantes Tech), Bordeaux (Bordeaux Métropole Numérique), Toulouse (French Tech Toulouse), Montpellier (Montpellier Métropole Numérique), Aix-Marseille (French Tech Aix-Marseille), Grenoble (Digital Grenoble), Lyon (Lyon French Tech).
Le soutien de l’Etat
Persuadé de l’importance incontestable de l’amélioration et l’augmentation de l’émergence de start-up en France, c’est en 2013 que l’idée d’un regroupement sous « La French Tech » est née au sein du Gouvernement. L’envie est de s’appuyer sur les initiatives des membres de la French Tech eux-mêmes, de mettre en valeur ce qui a déjà été créé, et d’enclencher un mouvement « boule de neige ». Cette ambition est menée et construite avec l’ensemble des acteurs de La French Tech, car elle n’est pas dirigée par l’Etat mais par des investisseurs et chefs d’entreprises.
Cependant des personnalités du gouvernement sont tout de même très impliquées, comme notamment le Premier Ministre, Manuel Valls, le Ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron et la Secrétaire d’Etat au Numérique, Axelle Lemaire. Ces deux derniers ont soutenu La French Tech lors du CES (Consumer Electronics Show) de Las Vegas, du 6 au 9 janvier dernier, qui avait accueilli pas moins de 160 start-ups françaises. Première délégation européenne au CES, La French Tech a vu nombre de ses entreprises innovantes récompensées, comme par exemple Withings, Citizen Sciences, Parrot ou encore Giroptic.
Héloïse Cochet